Le conflit international des panneaux solaires (au 9/11/2012). Par D.T. Lemaire

On distingue principalement deux types de panneaux solaires:
– les panneaux solaires thermiques (ou capteurs solaires), qui transfèrent la chaleur du rayonnement solaire à un fluide caloporteur ;
– les panneaux solaires photovoltaïques, appelés modules photovoltaïques ou simplement panneaux solaires, qui convertissent le rayonnement solaire en électricité.
Les panneaux solaires thermiques sont à l’heure actuelle beaucoup plus efficients et rentables que les modules photovoltaïques grâce à un prix relativement faible et un rendement élevé (mesuré par le pourcentage de récupération de la chaleur solaire), même si l’énergie qu’ils permettent de récupérer est de moindre valeur (eau chaude à température sanitaire au lieu d’électricité). Les panneaux solaires photovoltaïques convertissant l’énergie solaire en électricité ne sont pas encore rentables, à moins qu’une subvention sous une forme ou une autre ne vienne compenser les surcoûts.

La Commission européenne a ouvert le 6 septembre 2012 une enquête au sujet des panneaux photovoltaïques et de leurs composants en provenance de Chine, à la suite d’une plainte anti-dumping (la plus importante reçue à ce jour par la Commission, d’après la valeur des importations en cause).

Une plainte similaire a déjà abouti à des sanctions aux Etats-Unis, où le ministère de l’énergie a estimé que les fabricants chinois ont bénéficié en 2010 de 30 milliards de dollars de subventions illégales. Washington a décidé en mai 2012 d’imposer des droits de douane allant de 31 % à 250 % sur les panneaux solaires chinois (puis en juillet des droits allant jusqu’à 73 % sur les éoliennes chinoises).

 Le solaire chinois

D’après un classement établi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sept des dix principaux fabricants de modules photovoltaïques dans le monde sont désormais chinois, dont le leader mondial Suntech Power Holdings, Yingli Green Energy, Trina Solar, auxquels on peut ajouter Canadian Solar dont la production est à 85 % chinoise.

En 2011, la Chine a vendu pour 21 milliards d’euros de panneaux et composants solaires aux pays de l’Union européenne, soit environ 60 % du total des exportations chinoises dans ce domaine (dans lequel, en sens inverse, les fabricants chinois disent avoir importé d’Europe pour 7,5 milliards de dollars d’équipements et de matières premières).

La Commission européenne, dans un communiqué-mémo du 6 septembre 2012, a donné les indications suivantes. « La Chine est le premier producteur mondial de panneaux solaires. Environ 65 % de tous les panneaux solaires sont fabriqués en Chine » Et cela dans un contexte d’ensemble où « L’UE est le principal marché d’exportation de la Chine, représentant environ 80 % de toutes les ventes chinoises à l’exportation ».

Depuis 2007, la Chine s’est engagée à marche forcée dans le solaire, en y investissant des dizaines de milliards de dollars. « Cela lui a permis de réaliser d’énormes économies d’échelle et donc de baisser les coûts de fabrication. Le coût du travail, très bas, lui a aussi permis d’abaisser les prix. Enfin, les entreprises chinoises jouissent d’un contexte très favorable, les banques d’Etat leur permettant d’emprunter à des taux intéressants tandis que les autorités locales leur vendent des terrains à des prix très bas », a expliqué Paolo Frankl, responsable de la division énergies renouvelables à l’Agence internationale de l’énergie, dans un entretien au journal Le Monde du 3 avril 2012.

On peut donc distinguer plusieurs causes expliquant la forte baisse des prix des panneaux solaires :
–          Les progrès technologiques ;
–          Des coûts de production minorés en Chine ;
–       Une situation de surproduction, les entreprises chinoises ayant gonflé un marché jusqu’alors limité, d’où une offre très supérieure à la demande : la capacité de production s’est élevée à 50 gigawatts (GW) en 2011 pour une capacité d’installation estimée à 27 GW.

 La situation en Europe

Face à la concurrence chinoise, la filière européenne se porte mal. De nombreux fabricants majeurs ont été contraints de réduire ou cesser leur activité. L’entreprise allemande Q-Cells, en 2007 numéro un mondial après avoir détrôné le japonais Sharp, a décliné et déposé son bilan début avril 2012. Elle a été rachetée par le conglomérat sud-coréen Hanwha qui est devenu ainsi le numéro trois mondial. Auparavant, plusieurs grands groupes européens avaient déposé leur bilan ou fermé des usines, comme le norvégien REC ou l’allemand Solon. En France aussi, la reprise par EDF, en février 2012, du pionnier du photovoltaïque, la société Photowatt de Bourgoin-Jallieu (Isère), placée en redressement judiciaire, a montré la grande fragilité du secteur.
C’est tout le secteur européen de l’énergie solaire qui s’interroge sur son avenir, alors même qu’il est censé jouer un rôle-clé puisque l’Union européenne souhaite toujours produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables en 2020.

Les effets négatifs de la concurrence chinoise s’ajoutent à ceux de la crise économique qui a fortement pénalisé le photovoltaïque encore très dépendant des subventions publiques. Au cours de la décennie 2000, la plupart des gouvernements avait décidé d’investir massivement dans les « énergies vertes ». Mais avec la crise, les pouvoirs publics n’ont plus les moyens de les subventionner de manière aussi volontariste. La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la République tchèque ont abaissé les tarifs de rachat garantis aux producteurs d’électricité photovoltaïque. Depuis avril 2012, l’Allemagne rachète l’électricité des grandes installations à 16,5 centimes d’euros par kilowattheure et 19,5 centimes pour les petites installations contre respectivement 18 et 24 centimes en 2011.

« Alors que les prix des équipements baissaient drastiquement, les prix de vente de l’électricité n’ont pas diminué à la même vitesse en Europe. Il y a eu un décalage : certains producteurs ont fait des profits trop coûteux pour les consommateurs. On a alors créé une bulle, avec un risque d’effondrement du marché » (Paolo Frankl, de l’Agence internationale de l’énergie).

La plainte des industriels européens

L’enquête anti-dumping annoncée par la Commission européenne le 6 septembre 2012 fait suite à une plainte déposée fin juillet 2012 par un groupement du secteur solaire, Eu ProSun, représentant plus de vingt entreprises européennes.

D’après un communiqué de EU ProSun en date du 6 septembre 2012, son président Milan Nitzschke – par ailleurs vice-président du groupe allemand Solar World – a déclaré que « les sociétés chinoises vendent des panneaux solaires en Europe bien en dessous de leur coût de production, avec une marge de dumping de 60 % à 80 %. Cela implique que les entreprises chinoises du secteur solaire font d’énormes pertes, mais pour autant, elles ne font pas faillite car leurs pertes sont compensées par l’Etat chinois. Une vingtaine de fabricants majeurs européens a de ce fait déjà été contrainte de cesser son activité rien qu’en 2012. Si la Chine détruit ainsi l’industrie solaire européenne, où les coûts du travail représentent pourtant moins de 10% du coût de la production, alors ce sont tous les secteurs manufacturiers de pointe et leurs emplois qui sont aujourd’hui menacés ».
D’après ce même communiqué, « la Chine a adopté une stratégie agressive à travers son dernier plan quinquennal, afin de prendre le contrôle du marché solaire mondial d’ici 2015. Partant d’une part de marché de zéro en 2004, la Chine s’est ainsi octroyée plus de 80 % du marché européen. Les fabricants chinois de panneaux solaires, récemment reconnus coupables de dumping par le gouvernement américain, utilisent les mêmes pratiques illégales en Europe pour prendre le contrôle de ce marché. Le ministère de l’énergie américain estime que les fabricants chinois – les mêmes qui exportent en Europe et aux Etats-Unis – bénéficient de plus de 25 milliards d’euros de subventions illégales de la part du gouvernement chinois. Ces subventions incluent notamment des prêts à taux préférentiels, la fourniture de terrains gratuits et d’énergie subventionnée.
« Grâce aux avancées technologiques, les coûts de production des panneaux solaires ont baissé substantiellement mais, au cours de ces trois dernières années, les prix ont chuté bien plus vite à cause du dumping pratiqué par les fabricants chinois subventionnés… »

La position du gouvernement allemand

Pékin a longtemps espéré que les fabricants de panneaux solaires européens et chinois parviendraient à s’entendre pour résoudre ce différend. Dans le même sens, la chancelière allemande Angela Merkel, en visite en Chine où elle a rencontré le premier ministre Wen Jiabao et le vice-président Xi Jinping, qui devrait succéder au président Hu Jintao, a plaidé le 30 août 2012 à Pékin pour un règlement à l’amiable. Une déclaration défavorable à l’industrie allemande du solaire, étranglée comme ailleurs en Europe à la fois par la concurrence chinoise et par la baisse des aides publiques européennes en faveur du photovoltaïque.

Le Figaro du 31 août 2012 a analysé sans doute à juste titre cette déclaration de la chancelière comme un renvoi d’ascenseur aux dirigeants chinois qui ont déroulé le tapis rouge pour la seconde visite dans l’année de Mme Merkel, devenue apparemment leur interlocutrice privilégiée dans la  zone euro. Le 30 août 2012, le premier ministre chinois Wen Jiabao a promis d’acheter de la dette européenne, avant d’entériner l’achat de cinquante Airbus A320. Plus que jamais, la machine industrielle allemande a besoin du marché chinois, devenu le deuxième débouché de ses exportations, après la France, et où ses constructeurs automobiles réalisent des marges spectaculaires.

L’action de la Commission européenne

La prise de position d’Angela Merkel n’a pas empêché la Commission européenne, conformément aux règles en la matière, de décider l’ouverture d’une procédure antidumping.
Dans son communiqué-mémo du 6 septembre 2012, la Commission a précisé qu’elle est « légalement tenue d’ouvrir une enquête antidumping si elle est saisie d’une plainte valable d’une industrie de l’Union qui fournit des éléments de preuve montrant que les producteurs-exportateurs d’un ou de plusieurs pays se livrent à des pratiques de dumping sur un produit particulier qu’ils introduisent dans l’UE et causent de ce fait un préjudice important à l’industrie de l’Union ». La Commission, selon les termes de son mémo, « a constaté qu’il existait des éléments de preuve suffisants à première vue pour justifier l’ouverture d’une enquête ».

Pékin a immédiatement déploré cette décision: « La Commission européenne a décidé de lancer l’enquête antidumping en dépit d’appels répétés de la Chine pour résoudre le différend sur les produits photovoltaïques par la consultation et la coopération. La Chine le regrette vivement », a déclaré le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
Les entreprises chinoises concernées, rassemblées dans un groupe de pression dénommé AFASE (« Alliance For Affordable Solar Energy »: alliance pour une énergie solaire abordable. Voir son site internet afase.eu), ont appelé le gouvernement chinois à riposter. Selon un article du China Daily cité par Le Figaro, Pékin serait déjà en train d’étudier comment contre-attaquer de la manière la plus appropriée, éventuellement en lançant une enquête antidumping et antisubventions contre les producteurs de vin européens !

Réflexions sur quelques causes des difficultés industrielles en Europe

On discerne dans ce dossier certaines des causes qui handicapent l’industrie européenne.

Dans l’article d’Enerpresse du vendredi 7 septembre 2012, intitulé « Panneaux solaires : Bruxelles dégaine l’enquête anti-dumping », il est noté que « les usines chinoises, massives, disposent des machines-outils de dernière technologie en provenance d’Europe (Allemagne et Italie notamment) », ce qui est l’une des explications majeures de leur puissance de production. On voit que les exportations du secteur de la machine-outil peuvent nuire à d’autres secteurs.
On se rappelle ce qui s’est passé, toutes proportions gardées, dans le secteur traditionnel du textile, où des machines de la génération la plus récente, provenant souvent d’usines en faillite, ont été vendues à des entreprises étrangères qui ont pu ainsi concurrencer encore plus durement les rares entreprises françaises subsistantes.

Autre aspect négatif: on trouve toujours dans ces affaires industrielles et commerciales des intervenants (notamment en raison de la diversité des intérêts étatiques) qui jugent finalement raisonnable de céder face au comportement – fût-il déloyal – de la partie adverse.
Dans son communiqué-mémo du 6 septembre 2012, la Commission européenne elle-même précise qu’elle « examinera de près si le coût d’une éventuelle institution de mesures pour l’économie de l’Union serait globalement supérieur au bénéfice tiré de ces mesures par les plaignants ». Panneaux solaires contre automobiles et avions ? Industrie contre aide financière accordée à la zone euro? Economie contre droit? A la fin, dans ces parties de « billard à plusieurs bandes », on ne sait plus où l’on va.

De plus, alors que les Etats-Unis sont capables de réagir rapidement, comme le montre cette affaire des panneaux solaires, la Commission européenne a annoncé dans son communiqué qu’elle publierait ses conclusions provisoires en principe neuf mois après l’ouverture de l’enquête et pourrait alors instituer éventuellement des droits antidumping provisoires… Il n’est pas de problème que le temps ne finisse par résoudre !

Evolution du dossier: une enquête européenne sur les subventions illégales s’ajoutant à l’enquête sur le dumping

Par un communiqué de presse du daté 25 septembre 2012, EU ProSun a annoncé le dépôt d’une nouvelle demande d’enquête auprès de la Commission européenne, concernant les subventions accordées par le gouvernement chinois à ses industriels du solaire. Cette plainte est distincte de celle qui a abouti à l’ouverture par la Commission le 6 septembre 2012, d’une enquête sur les pratiques de dumping des fabricants chinois de panneaux photovoltaïques.
D’après Eu ProSun :
–          Les subventions chinoises sont accessibles aux seuls fabricants chinois ;
–          Sans elles ils auraient déjà fait faillite ;
–          Elles ont conduit à une surcapacité supérieure à vingt fois le consommation chinoise, et presque double de la demande mondiale ;
–          Elles sont de plusieurs types : taux d’intérêts très faibles proposés par les banques chinoises ; dettes passées en perte ou prolongées indéfiniment, voire remboursées par des organismes gouvernementaux.

Eu ProSun précise que la China Development Bank Corp à elle seule a octroyé 33 milliards d’euros de lignes de crédit à 12 entreprises chinoises depuis 2010, selon les informations publiées le 25 septembre 2012 par Bloomberg New Energy Finance ; que ces lignes de crédit, faisant partie du plan quinquennal chinois, accordées à des taux très favorables, sont subventionnées par des fonds du gouvernement central; que, parallèlement, des subventions régionales et locales ont été octroyées sous forme de remboursement des intérêts, de fourniture d’électricité subventionnée, de mise à disposition de terrains à des prix avantageux, de baisse de la TVA ou de garanties de crédit…

D’après Enerpresse n° 10670 du 2 octobre 2012, Suntech, le plus important producteur chinois de panneaux photovoltaïques (a compagnie chiffre sa production de 2012 à un montant compris entre 1,9 et 2 GWc), a bénéficié peu avant cette date d’un prêt d’urgence de 200 millions de yuans ((24,6 millions d’euros) de la part de la municipalité de Wuxi dans la province du Jiangsu, pour l’aider à faire face à sa dette. Selon China Business News, la dette totale du groupe s’élève à 1,79 milliards de yuans (220 millions d’euros), dont un milliard (123 millions d’euros) arrivant à échéance avant la fin de 2012.

D’après Le Figaro.fr du 5 octobre 2012, les principaux fabricants chinois de panneaux solaires auraient accumulé un total de 17,5 milliards de dollars de dettes, une situation financière catastrophique pesant lourdement sur les banques d’État qui ont accordé les prêts, ainsi que sur les gouvernements locaux qui ont apporté leur garantie.

D’après EU Prosun (Enerpresse du 9 novembre 2012), Suntech a perdu plus d’un milliard de dollars en 2011, et, malgré cela, a augmenté sa production en 2012. L’entreprise LDK, autre entreprise figurant parmi les leaders chinois, a perdu 254 millions de dollars au second semestre 2012 et a été déclarée dans les médias comme étant officiellement détenue par l’Etat chinois après des interventions massives de ce dernier.

Le 8 novembre 2012, la Commission européenne a officiellement accepté la plainte d’EUProsun, déposée le 25 septembre 2012 contre les subventions illégales accordées par la Chine à ses fabricants de panneaux solaires, et a décidé d’ouvrir une enquête.

Aux Etats-Unis, à la suite d’une plainte déposée fin 2011 par le producteur américain SolarWorld, la Commission des échanges internationaux (USITC) a pris le 6 novembre 2012 une décision obligeant différentes entreprises photovoltaïques chinoises, y compris Trina Solar et Suntech Power, à suspendre leurs exportations. La décision n’est toutefois pas rétroactive et ne concerne pas les produits ayant déjà pénétré sur le territoire des Etats-Unis.

Quelles perspectives d’avenir ?

La crise actuelle du solaire pourrait se résorber de plusieurs manières. Il est d’abord probable qu’un certain nombre de fabricants chinois vont être éliminés par des fusions, faillites, fermetures d’usines…
Cela dit, on peut espérer:
–          que la Chine en situation de surproduction va développé son marché intérieur au potentiel énorme ;
–          et que les avancées de la recherche et de la technologie finiront par faire disparaître le caractère artificiel du photovoltaïque qui, en Europe notamment, a encore besoin d’importantes subventions publiques pour se développer. D’après le communiqué de EU ProSun en date du 6 septembre 2012, « les coûts et les prix du solaire devraient continuer à baisser à mesure du développement des avancées technologiques… » (en attendant, Eu ProSun pousse les autorités publiques à conditionner à l’utilisation de panneaux fabriqués en Europe les tarifs subventionnés de rachat de l’électricité solaire).

 Dominique Thiébaut Lemaire

 Sources

 –          Commission européenne (ec.europa.eu), communiqué (mémo) du 6 septembre 2012 : « L’UE ouvre une enquête anti-dumping sur les importations de panneaux solaires en provenance de Chine »
–          EU ProSun : communiqué de presse du 6 septembre 2012 : « EU ProSun se félicite de l’ouverture d’une enquête, par L’Union européenne, sur les pratiques de dumping des fabricants chinois de panneaux photovoltaïques » ; et communiqué de presse du 25 septembre 2012 : « EU ProSun dépose une nouvelle plainte auprès de la Commission européenne afin d’enquêter sur les subventions illégales accordées par le gouvernement chinois à ses industriels du solaire »
–          Le Monde.fr du 3 avril 2012 et Le Figaro.fr du 31 août 2012
–          divers articles de presse du 6 septembre 2012 : Le Monde.fr ; L’Expansion.com; Le Moniteur.fr et AP/AFP; L’Usine nouvelle
–          Enerpresse n° 10653 du 7 septembre 2012
–          Les Echos du 12 septembre 2012 (article intitulé : « Hanwha veut rebattre les cartes du solaire »)
–          Le Figaro.fr du 5 octobre 2012 : « Energies renouvelables : la chine déchante »

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