Avec Macron le jeune elle se voit cougar
L’électrice en retraite entichée de ce gars
Se sent prête à casquer désormais davantage
Au point que sa pension serve à payer l’Etat
Elle y perd mais tant pis ne s’en inquiète guère
Elle se sacrifie et le fait le cœur gai
Croyant contribuer au pouvoir qui protège
Le bon sens de nos jours n’est plus ce qu’il était
Elle choisit la mine et la bonne figure
L’apparence moderne et les choix ambigus
Où sont les protections quand la loi dérégule
Pour ce président neuf qui fait de la voltige
Qui va de gauche à droite elle a des sympathies
Préférant la jeunesse elle se sous-estime
D’après un article de l’hedomadaire Le Point daté du 8 juin 2017, qui se réfère à un sondage d’Ipsos :
« Ceux qui ont un minimum de bac + 3 ont voté Macron à 81 %. Marine Le Pen obtient son meilleur score chez ceux qui ont un diplôme inférieur au bac : 45 %. Cette typologie recoupe celle des professions. Les cadres (à 82 %), les professions intermédiaires (à 67 %) et les retraités (à 74 %) constituent le gros des troupes du vote Macron. Marine Le Pen reste la plus forte chez les ouvriers (56 %, contre 44 % pour Macron). Chez les employés, Macron reste en tête (54 %, contre 46 % en faveur de Marine Le Pen).
« Marine Le Pen reste forte dans la ruralité (43 %), tandis que le nombre d’électeurs favorables à Emmanuel Macron est élevé en milieu urbain, pour culminer à 72 % dans les villes de plus de 100 000 habitants.
« Le vote Macron est plus féminin (68 %, contre 62 % des hommes). Le candidat d’ En marche ! est largement en tête chez les 70 ans et plus (78 %), les 60-69 ans (70 %) et les jeunes de 18-24 ans (66 %). Marine Le Pen obtient son meilleur score auprès des 35-49 ans (43 %). »
Dans le programme du nouveau président, l’imposition accrue des retraites par la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) a quelque chose d’indécent : il est question de taxer davantage les retraités, population largement captive qui a beaucoup travaillé pour mériter ce qu’elle gagne, et de détaxer en revanche les grandes fortunes mobilières qui font du chantage à la délocalisation.
Dominique Thiébaut Lemaire