Voir pour plus d’informations sur la revue et sur ses numéros récents l’article de Libres Feuillets sur Les Citadelles numéro dix-neuf (2014).
En 2011 est paru le numéro seize, dont le sommaire suit le plan habituel de la revue:
– Derek Mahon: Au-delà de Howth Head. Traduction commentée de Jacques Chuto
– Poètes pour nos jours
– D’Europe/D’Amérique latine
– Magazine
– Brèves chroniques
Les illustrations sont de : Sergio Birga (peintre et graveur), Eliane Bohnert-Démeron, Jean-Paul Gavard-Perret, Leïla Navaï.
En 2008, le treizième numéro nous avait présenté les jeunes poètes turinois (Tiziano Fratus, Valentina Diana, Luca Ragagnin, Francesca Tini Brunozzi, Eliana Deborah Langiu) regroupés autour des éditions Torino Poesia.
En 2009, le poète à l’honneur a été l’Irlandais Ciaran (prononcer Kérenn) Carson, également romancier et traducteur de langue anglaise, dont la revue nous a permis d’apprécier plusieurs traductions de Baudelaire, Rimbaud et Mallarmé.
En 2010 figurent en premières pages la Catalane Marta Pessarrodona et l’Argentine Cristina Castello.
En 2011, Les Citadelles nous ont fait connaître avec plus d’ampleur un poète déjà évoqué en 2009, Derek Mahon, irlandais né en 1941, auteur d’une œuvre saluée par de nombreux prix littéraires. L’introduction est de Jacques Chuto, professeur honoraire de langue et littérature anglaises à l’université de Paris-12, qui a traduit Au-delà de Howth Head, poème foisonnant de 21 huitains (présenté en version bilingue : à noter les rimes en anglais).
Remarquons l’intérêt marqué -et justifié- de la revue pour les poètes irlandais : Ciaran Carson, Derek Mahon, mais aussi John Montague, l’un des plus connus, auquel la revue a consacré en 2007 un recueil à part réunissant les textes de lui qu’elle a publiés de 2002 à 2007. Dans le numéro 13 (2008), John Montague a évoqué en quelques poèmes son ami Samuel Beckett. Dans le numéro 14, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire, il a confié à la revue deux inédits, auxquels s’ajoute un poème que Derek Mahon lui a dédié. Il a été de nouveau présent en 2011 dans le numéro 16, dans la rubrique « D’Europe/D’Amérique latine », avec des textes tirés de In my grandfather’s mansion (The Gallery Press, 2010), traduits par Philippe Démeron avec le concours de l’auteur.
La rubrique « Poètes pour nos jours », habituelle dans Les Citadelles, donne à lire des poètes français contemporains. Ils ont été 22 en 2011 : Claude-Marc Aubry, Véronique Bart, Patrice Blanc, Joëlle Bouchard-Pailler, André Chenet, François Coudray, Georges Cuffi, Robert Cuffi, Philippe Démeron, Jean-Pierre Farines, Jean-Paul Gavard-Perret, Denis Hamel, Joël Jacquet, Karin Janin, Armelle Leclercq, Roger Lecomte, Dominique Thiébaut Lemaire, Hervé Martin, Jean Pichet, Valence Rouzaud, Elisabeth Stockhausen, Philippe Vallet.
Nombre d’entre eux contribuent de manière régulière à la revue.
La rubrique « D’Europe/D’Amérique latine » a présenté en 2011 des textes de : Stefania Asimakopoulou (Grèce) ; Cristina Castello (Argentine); William Cliff (Belgique) ; Mauricio Hernandez (Mexique) ; Eliana Deborah Langiu (Italie) ; Rod Mengham (Angleterre), par ailleurs professeur de littérature anglaise à Cambridge; John Montague (Irlande) ; Edith Sommer (Autriche).
Plusieurs de ces poètes étaient déjà présents dans les numéros précédents.
Dans le « magazine » du numéro de 2011, de courts « manifestes » d’André Chenet (voir aussi son site internet Danger Poésie) et de Denis Hamel ont ébauché un échange sur le thème « poésie et révolution ».
Pour conclure cette présentation, voici quelques extraits de poèmes ayant pour auteur Philippe Démeron.
Visite sans y penser (Philippe Démeron, Les Citadelles, numéro 14)
Extrait d’un poème de sept vers
Puis il a choisi, une paire de vérité, peut-être deux.
Les lunettes lui allaient comme un gant ; il les a chaussées.
Au fond d’un miroir éteint, son visage défiait le temps.
Arc-en-ciel (Philippe Démeron, Les Citadelles, numéro 14)
Solidement posé sur ses jambes prismatiques
l’arc-en-ciel balaie mon ciel
lumière de flash, lumière de phares jaunes
embouteillage de ciel sur les toits agglutinés.
La fin de l’été, l’orageuse, nous quitte en agitant ses projecteurs !
Oh, refais-nous le coup des feux de la rampe !
Les feux de music-hall, les adieux, les bras tendus !
Mes nuits de Paris (Philippe Démeron, Les Citadelles, numéro 15)
Les fleurs dans Paris rient partout aux noctambules
mille roses sourient à mille amies ravies
les baigneuses de nuit s’essuient sur les parvis
le fleuve emmi Paris charrie des campanules
Dominique Thiébaut Lemaire
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bonjour – j’etait publiee 3 fois de Philippe Demeron dans Les Citadelles mais j’etait tres malade et j’ai perdue son email. et j’ai besoin de l’avoir toute suite parceque on m’a invite au festival du Sete en Juillet.
ma email est change – pouvez vous , s’il vous plait, donner cette adresse ou ganadomaria@hotmail.com a Philippe
merci
maria
avant d’aller dormir, un petit tour
par chez vous m’a fait voir un
arc en ciel ; ce n’est pas rien
Merci